Que doit-on admirer à Vienne ?

Publié le : 02 mars 202310 mins de lecture

Vienne, la capitale de l’Autriche, est une ville culturelle et festive qui offre de nombreuses activités pour les visiteurs. Les touristes peuvent visiter des sites historiques tels que le Palais du Belvédère, profiter des terrasses en été, et découvrir la richesse culturelle de la ville. Découvrez ce qu’il ne faut pas manquer dans cette grande ville d’Europe.

Quelques informations historiques sur la ville

1278, la ville de Vienne fait partie de l’empire des Habsbourg sous le règne de Rodolphe Ier. Sous les Habsbourg, elle connaît un grand essor culturel et économique. L’université a été fondée en 1365. Elle s’est développée comme une capitale impériale. Après s’être libérée du siège des Turcs en 1683 grâce à la victoire du prince Eugenio di Savoia, elle connut sous l’empire de Marie-Thérèse (1740-1780) un grand prestige et un développement atteignant, au recensement de 1754, 175.000 habitants, qui passèrent à 250.000 au début des années 1800. Pendant l’ère napoléonienne, elle a été occupée, mais n’a pas perdu son prestige de capitale impériale, malgré l’importance accrue acquise par d’autres capitales comme Berlin, Prague et Budapest. Après les soulèvements révolutionnaires de 1848, elle retrouve son indépendance et reprend son développement sous le jeune empereur François-Joseph Ier, qui promeut un plan d’agrandissement de la vieille ville en démolissant les anciens remparts et en construisant les boulevards de la ville. Bague a encouragé la communication avec les quartiers périphériques et l’embellissement de la ville par de nouveaux bâtiments.

À la veille de la Première Guerre mondiale, Vienne a atteint 2 millions d’habitants. En 1918, elle est devenue la capitale excentrique et disproportionnée de l’Autriche, un petit État qui n’avait pas grand-chose à voir avec la grandeur de l’Empire austro-hongrois. Dès lors, un déclin démographique et économique s’amorce, qui s’accentue avec la Seconde Guerre mondiale. En 1938, elle a été annexée à l’Allemagne hitlérienne et en 45, elle a été occupée par l’Armée rouge. Pendant dix ans, elle a subi une occupation quadripartite par les Alliés. 1955 a gagné sa liberté grâce au Traité d’Etat. 1979. L’ONU-Ville est inaugurée, rassemblant dans son centre ultra-moderne près du Danube d’importantes organisations des Nations unies, dont certaines avaient, déjà, été créées auparavant. Aujourd’hui encore, Vienne est une ville accueillante et confortable, contrairement à ceux qui pensent qu’elle est froide. Elle a une vie culturelle intense, grâce à de grands musées internationaux qui ont trouvé un espace dans les grandes résidences de la dynastie des Habsbourg. Le Belvédère, le Musée des Beaux-Arts, l’Albertina, le Palais de Schonbrunn, méritent une visite même si vous n’êtes pas un amateur d’art.

6 lieux incontournables à Vienne

Le Palais du Belvédère

Le Palais du Belvédère à Vienne est un complexe historique composé de deux palais baroques, d’une orangerie et d’écuries. Il abrite l’une des plus précieuses collections d’art autrichiennes, avec des œuvres clés de Gustav Klimt. Le Palais du Belvédère est également une salle d’exposition pour l’art contemporain, le cinéma et la musique[3]. Il a été construit entre 1714 et 1723 par l’architecte autrichien Johann Lukas von Hildebrandt pour le prince Eugène de Savoie qui y établit sa résidence d’été.

Palais de la Hofburg

Ce palais, qui se dresse, toujours fièrement et majestueusement, symbole de la noblesse et de la royauté de l’âme viennoise, a longtemps été le centre politique de l’Empire autrichien ; il est aujourd’hui la résidence du président fédéral autrichien. Le palais impérial est constitué d’un ensemble de bâtiments de différentes époques. Il couvre une superficie d’environ 240 000 mètres carrés et abrite d’importantes collections historiques et diverses institutions culturelles, dont l’École d’équitation espagnole et la Bibliothèque nationale d’Autriche. Une visite de ce qui était autrefois la résidence d’hiver de la famille impériale conduit à une découverte :

Des 18 pièces des appartements royaux, les anciens appartements privés de François-Joseph et d’Élisabeth, dont la plupart ont conservé leur mobilier d’origine (particulièrement intéressants : la grande salle d’audience, le bureau de l’empereur, le dressing et la salle de bains de l’impératrice, la salle à manger impériale et les pièces peintes à fresque par Bergl qui servaient de vestiaires) ;

Le musée de l’argenterie de cour avec ses somptueux services de table, les précieuses collections de porcelaine orientale, de Sèvres et de Meissen, la vaisselle en argent massif ;

Du musée consacré à Sissi, qui, à travers de nombreux objets personnels (robes, bijoux, portraits), raconte l’histoire de l’impératrice d’Autriche, l’une des femmes les plus belles et les plus controversées de son temps, de sa jeunesse en Bavière jusqu’à sa mort, aux mains d’un anarchiste italien en 1898.

Cathédrale de Vienne

À l’extérieur, le regard est attiré par le magnifique toit composé de 250 000 tuiles colorées qui dessinent le blason autrichien, et par l’élégant clocher, affectueusement appelé Steffl (Stefanino) avec sa flèche effilée. Une coupole Renaissance recouvre en revanche la tour nord (restée incomplète), connue pour abriter le Pummerein, la grande cloche de plus de 20 tonnes obtenue par la fusion des canons pris aux Turcs, lors du siège de la ville en 1683. En passant par le Portale dei Giganti (Riesentor) flanqué des tours jumelles du Pagani, témoins des origines romanes de l’édifice, on entre dans la cathédrale. À l’intérieur, dans la nef centrale, se trouve la chaire en pierre de style gothique-flamand sur laquelle sont représentés les quatre Pères de l’Église dont l’auteur (anonyme) s’est autoportrait en se montrant dans la fenêtre à la base de la colonne qui soutient la chaire.

A noter : Outre les chapelles et les nombreux autels, les légendes liées à certaines statues suscitent l’intérêt .

Musée d’Histoire de l’art de Vienne

L’imposant bâtiment de style néo-Renaissance surmonté d’une haute coupole abrite une remarquable galerie d’art, ainsi que d’intéressantes collections, telles que l’art égyptien et oriental, l’art ancien, la sculpture, les arts décoratifs et la numismatique. La mezzanine abrite, notamment, des antiquités égyptiennes, grecques et romaines, ainsi qu’une collection d’art plastique et décoratif. Des sculptures de belle facture, de précieuses statuettes en bronze et d’étonnantes œuvres d’orfèvrerie comme la célèbre Saliera en or de Benvenuto Cellini avec l’allégorie de la Terre et de la Mer, des incrustations originales en ivoire. Le premier étage du musée abrite la Gemäldegalerie qui comprend de nombreux chefs-d’œuvre de l’art pictural.

Musée Albertina

Installé dans l’ancien palais de la Taroucca, sur le bastion des Augustins, le musée Albertina abrite l’une des collections d’art graphique les plus complètes et les plus prestigieuses au monde, du XIVe siècle à nos jours, la Graphische Sammlung. La collection compte 50 000 dessins et aquarelles et plus d’un million de gravures d’artistes anciens et modernes. Les œuvres d’art sont exposées au public par rotation (si vous avez de la chance, vous pourrez peut-être admirer le célèbre « Lièvre » de Dürer, considéré comme le joyau – symbole du musée). De plus, vu l’abondance de ses œuvres, l’Albertina organise périodiquement des expositions réservées à un ou plusieurs artistes célèbres. Outre la collection d’art graphique, le musée viennois abrite, également, une collection d’architecture et de photographie. Un autre aspect intéressant de l’Albertina sont les « chambres d’État » des Habsbourg. 21 splendides chambres, rénovées et meublées, disposées sur deux étages du palais qui transportent le visiteur dans le temps, évoquant l’époque du néoclassicisme et la vie privée et cérémoniale des Habsbourg qui vivaient dans le palais.

Jardin botanique de l’université de Vienne

Le célèbre parc du centre-ville, si cher aux Viennois qui se pressent sur ses pelouses et dans ses rues bordées d’arbres parsemées de cafés, de restaurants et de kiosques, est considéré comme l’un des dix plus beaux parcs urbains du monde. Autrefois terrain de chasse impérial, le « Prater vert » est, aujourd’hui, l’endroit idéal pour se promener, faire du jogging, du vélo ou prendre le petit train Liliputbahn qui en fait le tour. La partie initiale est occupée par le Volksprater, également, connu sous le nom de « Würstelprater » (du nom d’un masque viennois populaire), le grand parc d’attractions avec plus de 250 attractions. Ils vont des montagnes russes nostalgiques au simulateur de vol ultramoderne en passant par le train de l’horreur, les montagnes russes intérieures, le théâtre de marionnettes intemporel et même un musée de cire. L’un des points forts est la célèbre grande roue Riesenrad, qui a été inaugurée en 1897 (et rénovée en 2008) et est devenue l’un des symboles de Vienne. La roue vous permet de profiter d’une belle vue, sur la ville depuis une hauteur de près de 65 mètres. Vous ne pouvez pas dire que vous avez été à Vienne si vous n’êtes pas monté dans la Grande Roue ! À côté de la roue se trouve le planétarium qui, grâce à un projecteur laser spécial, permet aux adultes comme aux enfants de faire des voyages fantastiques dans le ciel étoilé.

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